Il y avait peut-être 100 ans qu’elle était là ;
Ou peut-être juste un instant.
Le vent de la nuit lui caressait le visage.
Je ne saurais vous dire où était son pays,
Où était sa maison …
Si elle était femme de marin, de paysan, d’exilé ou d’émigrant,
Si elle avait franchi la mer, une montagne ou l’océan,
La Terre semblait être derrière elle.
En la voyant marcher, on pouvait imaginer qu’elle la portait toute seule sur ses épaules,
Allez donc savoir ce qu’elle s’en allait chercher,
Ce qu’elle aurait aimer entendre cette nuit là,
La nuit, les regards des hommes s’éteignent un peu…
On dit que la lumière est à l’intérieur,
Dans un village,
. Au fond d’un port,
. En haut d’une montagne,
. Un phare dans l’océan
Ou bien une étoile dans le ciel
A chaque chant qui résonnait elle accordait son âme,
Elle accordait ses pas,
Elle disait qu’elle voulait apprendre le chemin jusqu’aux plus beaux signaux du monde,
Jusqu’à la beauté qui unie les hommes et les peuples,
Son rêve, elle l’écrivait de quatre mots :
L’UNITE qui RASSEMBLE
La DIVERSITE qui ENRICHI
Dans chaque chant du monde, elle voulait graver une alliance, une reconnaissance,
Dans chaque langue elle voulait apprendre la part d’altérité, d’intelligence et d’humanité.
Elle disait que c’était la plus belle promesse d’avenir, de paix, de richesse du monde.
Un jour le poète a écrit pour elle :
« L’homme n’est ni grand ni petit,
Il a la taille de ce qu’il sait aimer et respecter »
Elle répondait que toute la vie, il fallait apprendre à être l’invité de l’autre, l’invité du monde, que c’était cela l’hospitalité.
Il y a peut-être 100 ans qu’elle marchait ainsi,
Peut-être un instant…
C’était cela sa fidélité,
Le chant d’amour qui fait pleurer les yeux d’un peuple, ne peut laisser à tout jamais indifférent l’âme du monde.
C’était cela sa perte,
Ce soir, entre la mer et l’océan,
Il y a peut-être quelques lumières de plus dans la main de la Terre,
Là où rien n’est séparé, là où s’additionnent et se reconnaissent toutes les dignités du monde,
Là où les enfants de Bretagne ont écrit un jour:
« Tout ces pays dispersés par le vent,
Les champs de blés dans la poche des paysans,
Et l’Océan qui n’a plus pour frontière,
Que la graine emportée par une main d’enfant. »
Ce soir, ce soir le pain sera blanc à la table d’hôte,
Passant, demeure ici pour le partager.
Il y avait peut être 100 ans qu’elle marchait ainsi ou peut-être un instant,
Elle disait que cette beauté là est invincible,
Elle disait que cette beauté là est invincible…
****
[i] Texte déclamé par I Muvrini lors d'une Nuit Celtique a Paris... Moment frissonant, grandiose, cette déclamation planait sur les milliers de spectateurs du stade de France, pour ouvrir la Nuit Celtique... je trouve ce texte...très beau!
Edité 4 fois car une couleur voulait pas passer, jtrouvais pas où il manquait une balise ^^
Ou peut-être juste un instant.
Le vent de la nuit lui caressait le visage.
Je ne saurais vous dire où était son pays,
Où était sa maison …
Si elle était femme de marin, de paysan, d’exilé ou d’émigrant,
Si elle avait franchi la mer, une montagne ou l’océan,
La Terre semblait être derrière elle.
En la voyant marcher, on pouvait imaginer qu’elle la portait toute seule sur ses épaules,
Allez donc savoir ce qu’elle s’en allait chercher,
Ce qu’elle aurait aimer entendre cette nuit là,
La nuit, les regards des hommes s’éteignent un peu…
On dit que la lumière est à l’intérieur,
Dans un village,
. Au fond d’un port,
. En haut d’une montagne,
. Un phare dans l’océan
Ou bien une étoile dans le ciel
A chaque chant qui résonnait elle accordait son âme,
Elle accordait ses pas,
Elle disait qu’elle voulait apprendre le chemin jusqu’aux plus beaux signaux du monde,
Jusqu’à la beauté qui unie les hommes et les peuples,
Son rêve, elle l’écrivait de quatre mots :
L’UNITE qui RASSEMBLE
La DIVERSITE qui ENRICHI
Dans chaque chant du monde, elle voulait graver une alliance, une reconnaissance,
Dans chaque langue elle voulait apprendre la part d’altérité, d’intelligence et d’humanité.
Elle disait que c’était la plus belle promesse d’avenir, de paix, de richesse du monde.
Un jour le poète a écrit pour elle :
« L’homme n’est ni grand ni petit,
Il a la taille de ce qu’il sait aimer et respecter »
Elle répondait que toute la vie, il fallait apprendre à être l’invité de l’autre, l’invité du monde, que c’était cela l’hospitalité.
Il y a peut-être 100 ans qu’elle marchait ainsi,
Peut-être un instant…
C’était cela sa fidélité,
Le chant d’amour qui fait pleurer les yeux d’un peuple, ne peut laisser à tout jamais indifférent l’âme du monde.
C’était cela sa perte,
Ce soir, entre la mer et l’océan,
Il y a peut-être quelques lumières de plus dans la main de la Terre,
Là où rien n’est séparé, là où s’additionnent et se reconnaissent toutes les dignités du monde,
Là où les enfants de Bretagne ont écrit un jour:
« Tout ces pays dispersés par le vent,
Les champs de blés dans la poche des paysans,
Et l’Océan qui n’a plus pour frontière,
Que la graine emportée par une main d’enfant. »
Ce soir, ce soir le pain sera blanc à la table d’hôte,
Passant, demeure ici pour le partager.
Il y avait peut être 100 ans qu’elle marchait ainsi ou peut-être un instant,
Elle disait que cette beauté là est invincible,
Elle disait que cette beauté là est invincible…
****
[i] Texte déclamé par I Muvrini lors d'une Nuit Celtique a Paris... Moment frissonant, grandiose, cette déclamation planait sur les milliers de spectateurs du stade de France, pour ouvrir la Nuit Celtique... je trouve ce texte...très beau!
Edité 4 fois car une couleur voulait pas passer, jtrouvais pas où il manquait une balise ^^
Dernière édition par le Sam 25 Aoû - 22:41, édité 4 fois