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Le mal, la souffrance...
Devant cette dernière, les hommes ont de tout temps cherché une explication...rationnelle...
D'où vient cette tendance à en chercher les causes dans une faute?
Punition divine, karma...(notion atrocement déviée nous mettant à l'abri de l'absurde face à la souffrance d'autrui)
Et si ce n'était (que..) face à autrui..
Etrange phénomène, lorsque la souffrance entre dans nos maisons,elle s'accompagne volontiers d'un sentiment de culpabilité.
Et ceci commence très tôt car lorsque le petit enfant n'est pas entendu dans ses besoins (physiques ou affectifs), on a pû constater dans les cures que celui-ci déjà prenait sur lui la "faute"-besoin de conserver l'image idéale de la mère?retournement de l'aggressivité contre soi pour ne pas "tuer" maman?
Maman ne répond pas parceque je ne suis pas assez bien, pas digne d'être aimé...j'ai fauté...
Surtout quand la parole est absente-d'où le succès des confessions..si seulement les prêtres entendaient...quel rôle positif ils pouraient jouer.
Mais l'homme croit moins au pardon qu'à la gravité de sa faute.
A l'âge-jamais entièrement révolu- où l'on croit à la toute puissance de nos pensées,la mort d'un frère est souvent source de culpabilité."Je souhaitais le tuer quand il me prenait mes jouets et ma maman.
C'est de ma faute."
Les femmes violées, les victimes d'inceste,les personnes harcelées...toutes sont poursuivies la plupart du temps par ce sentiment destructurant
Un des noms de Satan dans la bible est "le Grand Accusateur".
La psychanalyse a montré comment un évènement traumatique se transmet inconsciemment de génération en génération-et ce avec d'autant plus de force qu'iil est enveloppé dans un non-dit.
Les disciples du Christ, voyant un aveugle, lui demandent:
"Rabbi, qui est fautif, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?
Iéshoua répond:"Lui-même n'est pas fautif, ni ses parents; mais c'est pour que les oeuvres d'Elohîms- Dieu- se manifestent en lui."
J'aime le nom que donne Françoise Dolto au Christ: "le Maître du désir"
L'appel de la vie.
Les paroles du Christ sont une révolution dans la mentalité juive de l'époque ou la faute était unanimement considérée comme une punition divine (voir les épreuves de Job et les accusations portées contre lui)
Le désir qui relève.
Il n'y a pas de faute, mais le désir peut renaître là où il est baillonné
Les coins d'ombre de notre psychée sont tenues cachées, car nous portons le fardeau de la "faute" et sont appelées à venir à la lumière afin que tout notre être participe à la vie.
Et le péché? Notre désir a manqué son but, nous nous sommes trompés de désir. Le plaisr qui s'en suit est partiel ou condamné par la morale.
Je me suis trompé, je suis responsable, coupable...
Il y aussi le réel.
Si je mange trop de chocolats, j'ai une crise de foie (foi...?
)
Ce sont les lois de la nature.Si l'humanité néglige la terre qui la nourrit, la pollution, le réchauffement, les dérèglements climatiques, la famine, les inondations, le manque d'eau...sont les conséquences de notre inconséquence..nous portons les fautes d'autrui, un peuple entier assume l'erreur d'un seul...-karma, loi de cause à effets.
Mais le psychisme de l'homme n'est pas rationnel, hélas ou heureusement, et la culpabilité nous accuse...(sans parfois même que nous en ayons conscience, à tel point que souvent on s'attire ce que l'on croit mériter...)
L'aveugle du Christ portait-il un tel fardeau?
Portait-il au fond de lui un message, un ordre, une programmation -"tu seras aveugle en punition d'..(un regard?)"- dont la parole et la présence d'un être entièrement libre l'aurait délivré?...
Car si le "mal", la mort se transmet, la vie et le désir ont la force de soulever des montagnes...
Ombre/lumière
Nous sommes le terrain de jeu de forces dont nous ne sommes pas toujours conscients.
Mais l'homme, malgré toutes les horreurs relatées chaotiquement par les médias, est le témoin de cette force de vie-d'amour?- qui relève
"La gloire de Dieu, c'est l'homme debout"
Rejoignant Pascal, l'homme, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand, non pas dans un vertige "nauséeux camusien", entre sa médiocrité et sa grandeur,essaie, malgré tous les alléas de la vie, d'accomplir sa noble tâche d'être un homme, un être de désir...
Devant le mal subit, la seule "explication" est dans la compréhension des mécanismes à l'oeuvre chez l'auteur du mal "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font"
C'est à mon sens la seule voie pour ne pas tomber en déréliction ...
Devant cette dernière, les hommes ont de tout temps cherché une explication...rationnelle...
D'où vient cette tendance à en chercher les causes dans une faute?
Punition divine, karma...(notion atrocement déviée nous mettant à l'abri de l'absurde face à la souffrance d'autrui)
Et si ce n'était (que..) face à autrui..
Etrange phénomène, lorsque la souffrance entre dans nos maisons,elle s'accompagne volontiers d'un sentiment de culpabilité.
Et ceci commence très tôt car lorsque le petit enfant n'est pas entendu dans ses besoins (physiques ou affectifs), on a pû constater dans les cures que celui-ci déjà prenait sur lui la "faute"-besoin de conserver l'image idéale de la mère?retournement de l'aggressivité contre soi pour ne pas "tuer" maman?
Maman ne répond pas parceque je ne suis pas assez bien, pas digne d'être aimé...j'ai fauté...
Surtout quand la parole est absente-d'où le succès des confessions..si seulement les prêtres entendaient...quel rôle positif ils pouraient jouer.
Mais l'homme croit moins au pardon qu'à la gravité de sa faute.
A l'âge-jamais entièrement révolu- où l'on croit à la toute puissance de nos pensées,la mort d'un frère est souvent source de culpabilité."Je souhaitais le tuer quand il me prenait mes jouets et ma maman.
C'est de ma faute."
Les femmes violées, les victimes d'inceste,les personnes harcelées...toutes sont poursuivies la plupart du temps par ce sentiment destructurant
Un des noms de Satan dans la bible est "le Grand Accusateur".
La psychanalyse a montré comment un évènement traumatique se transmet inconsciemment de génération en génération-et ce avec d'autant plus de force qu'iil est enveloppé dans un non-dit.
Les disciples du Christ, voyant un aveugle, lui demandent:
"Rabbi, qui est fautif, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?
Iéshoua répond:"Lui-même n'est pas fautif, ni ses parents; mais c'est pour que les oeuvres d'Elohîms- Dieu- se manifestent en lui."
J'aime le nom que donne Françoise Dolto au Christ: "le Maître du désir"
L'appel de la vie.
Les paroles du Christ sont une révolution dans la mentalité juive de l'époque ou la faute était unanimement considérée comme une punition divine (voir les épreuves de Job et les accusations portées contre lui)
Le désir qui relève.
Il n'y a pas de faute, mais le désir peut renaître là où il est baillonné
Les coins d'ombre de notre psychée sont tenues cachées, car nous portons le fardeau de la "faute" et sont appelées à venir à la lumière afin que tout notre être participe à la vie.
Et le péché? Notre désir a manqué son but, nous nous sommes trompés de désir. Le plaisr qui s'en suit est partiel ou condamné par la morale.
Je me suis trompé, je suis responsable, coupable...
Il y aussi le réel.
Si je mange trop de chocolats, j'ai une crise de foie (foi...?
)Ce sont les lois de la nature.Si l'humanité néglige la terre qui la nourrit, la pollution, le réchauffement, les dérèglements climatiques, la famine, les inondations, le manque d'eau...sont les conséquences de notre inconséquence..nous portons les fautes d'autrui, un peuple entier assume l'erreur d'un seul...-karma, loi de cause à effets.
Mais le psychisme de l'homme n'est pas rationnel, hélas ou heureusement, et la culpabilité nous accuse...(sans parfois même que nous en ayons conscience, à tel point que souvent on s'attire ce que l'on croit mériter...)
L'aveugle du Christ portait-il un tel fardeau?
Portait-il au fond de lui un message, un ordre, une programmation -"tu seras aveugle en punition d'..(un regard?)"- dont la parole et la présence d'un être entièrement libre l'aurait délivré?...
Car si le "mal", la mort se transmet, la vie et le désir ont la force de soulever des montagnes...
Ombre/lumière
Nous sommes le terrain de jeu de forces dont nous ne sommes pas toujours conscients.
Mais l'homme, malgré toutes les horreurs relatées chaotiquement par les médias, est le témoin de cette force de vie-d'amour?- qui relève
"La gloire de Dieu, c'est l'homme debout"
Rejoignant Pascal, l'homme, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand, non pas dans un vertige "nauséeux camusien", entre sa médiocrité et sa grandeur,essaie, malgré tous les alléas de la vie, d'accomplir sa noble tâche d'être un homme, un être de désir...
Devant le mal subit, la seule "explication" est dans la compréhension des mécanismes à l'oeuvre chez l'auteur du mal "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font"
C'est à mon sens la seule voie pour ne pas tomber en déréliction ...
