par chamy Ven 7 Sep - 13:22
Quand à moi, j'avoue ne pas toujours trouver le mot juste, mettre en forme ce qui jaillit sans forme.
Parfois, je sens avoir trouvé, parfois je sens que c'est imparfait.
Parfois, plus tard vient la forme juste du ressenti ou de l'ambiance (mot, couleur, acte...)
Donc je comprends que l'on puisse retoucher un poème sans forcément perdre de la force (si c'est justement pour en gagner ou se rapprocher d'une vérité que l'on sentait frôler sans parvenir à atteindre-extêmement frustrant...)
Quelle plénitude alors lorsqu'enfin on trouve le mot juste...
Et parfois aussi, ça coule, on se croirait porté par la grâce, et plus rien à retoucher parceque tout se tient, c'est comme si "la chose" avait mûri à notre insu au plus profond et était prête à jaillir, plénitude...
Mieux vaut alors ne pas essayer de censurer...
Quelle aventure...la vie...