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    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses

    Titroll
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    Message par Titroll Lun 24 Sep - 0:46

    L’objectif d’Amnesty International est d’améliorer la situation en matière de droits humains en mobilisant des gens dans le monde entier. Nous obtenons des résultats tangibles : des prisonniers d’opinion sont libérés, des condamnations à mort sont commuées, des tortionnaires sont traduits en justice, et des États sont amenés à modifier leurs lois et leurs pratiques.

    La solidarité que nous manifestons permet parfois aux victimes de garder espoir – un espoir qui constitue une arme précieuse pour les prisonniers qui luttent afin de survivre, pour leurs proches qui tentent d’obtenir justice, ou encore pour les défenseurs des droits humains qui continuent courageusement leur travail en dépit du danger et de leur isolement.

    Les personnes auxquelles nous avons essayé de venir en aide nous ont souvent fait savoir que les pressions exercées par le biais d’Amnesty International avaient eu des effets positifs. L’histoire de certaines de ces personnes est racontée ci-dessous. Tous ces récits montrent que, même aux heures les plus sombres, l’action des membres et sympathisants d’Amnesty International peut faire changer les choses.


    *****

    Journalistes éthiopiens libérés




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Serkalem_fasil

    Serkalem Fasil
    © DR

    La journaliste et directrice de publication Serkalem Fasil a été libérée après que le juge eu prononcé un non-lieu en sa faveur. Elle a été libérée en même temps que son compagnon Eskinder Negga et 26 autres personnes détenues en Éthiopie, dont six journalistes.

    Serkalem Fasil faisait partie des 14 rédacteurs en chef et reporters de journaux indépendants ayant été arrêtés pour avoir publié des articles critiques à l'égard de l'action du gouvernement pendant les élections législatives de mai 2005



    *******







    Deux avocats algériens spécialisés dans la défense des droits humains acquittés




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Hassiba_boumerdesi-150

    Hassiba Boumerdesi
    © AI

    Hassiba Boumerdesi et Amine Sidhoum, deux avocats algériens spécialisés dans la défense des droits humains ont été acquittés des charges qui pesaient contre eux par un tribunal d'Alger le 25 avril 2007. Ils étaient accusés d'avoir violé les dispositions législatives régissant l'organisation et la sécurité des prisons, les autorités pénitentiaires ayant affirmé qu'ils avaient fait passer des objets à leurs clients en détention sans en avoir obtenu l'autorisation.

    Amnesty International est convaincue que les accusations avaient été forgées de toutes pièces et que les poursuites judiciaires engagées contre Hassiba Boumerdesi et Amine Sidhoum visaient à les intimider et à les dissuader de poursuivre leur activité.


    Pour en savoir plus sur les cas d'Hassiba Boumerdesi et Amine Sidhoum








    Honduras: libération des frères Miranda



    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Miranda_bros

    Les prisonniers d’opinion Leonardo et Marcelino Miranda
    © DR

    Leonardo et Marcelino Miranda ont été libérés le 15 août et le 12 juillet 2006, respectivement, à la faveur d’une décision de la Cour suprême qui les a acquittés des accusations de meurtres portées contre eux.

    Des preuves avaient été forgées de toutes pièces pour faire condamner ces deux responsables indigènes du Consejo Cívico de Organizaciones Populares e Indígenas (COPIN, Conseil civique d’organisations populaires et indigènes) qui tentaient d’obtenir la propriété d’un terrain communal pour la communauté de Montaña Verde, et ils avaient effectivement été condamnés en 2003 à vingt-cinq ans de prison pour un meurtre qu’ils étaient censés avoir commis en 2001.


    Pour en savoir plus sur les défenseurs des droits humains








    Turkménistan: Gourbandourdy Dourdykouliyev




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Durdykuliev

    Gourbandourdy Dourdykouliyev
    © DR

    Gourbandourdy Dourdykouliyev a été libéré et a retrouvé sa famille dans la matinée du 12 avril 2006.

    Les autorités l’ont relâché une semaine après que l’intense travail de pression réalisé par les militants de la section américaine d’Amnesty International eut incité 54 membres du Congrès des États-Unis à écrire au président du Turkménistan, Saparmourad Niazov, pour lui demander de faire libérer le prisonnier d’opinion Gourbandourdy Dourdykouliyev.
    Lisez la lettre des membres du Congrès (en anglais).

    La famille de Gourbandourdy Dourdykouliyev a exprimé sa gratitude pour le soutien manifesté par les membres d’Amnesty International. Gourbandourdy Dourdykouliyev était interné de force dans un hôpital psychiatrique depuis février 2004. Son seul tort était d’avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression.

    Passez à l’action pour aider les défenseurs des droits humains








    Honduras: Libération d’un militant indigène




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Feliciano_Pineda

    Feliciano Pineda
    © DR

    Feliciano Pineda, militant indigène et prisonnier d’opinion, a été remis en liberté le 2 février 2006. Il n’a cependant pas été totalement acquitté et Amnesty International reste préoccupée par sa sécurité. En savoir plus













    Cambodge: Libération du prisonnier d'opinion Cheam Channy




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Cheam_channy

    Cheam Channy
    © SRP

    Amnesty International a salué la libération de Cheam Channy, prisonnier d’opinion et député de l’opposition, qui a été gracié par le roi en février 2006. Il avait été condamné à sept ans de prison en février 2005 au terme d’un procès inéquitable devant un tribunal militaire – une juridiction non compétente pour juger les civils. Selon les informations dont dispose Amnesty International, les charges retenues contre Cheam Channy étaient infondées. En savoir plus











    Guantánamo. Les actions donnent des résultats




    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Gtmo_prisoner

    Un détenu allongé dans sa cellule de Camp Delta, à Guantánamo.
    © AP GraphicsBank

    Depuis qu’Amnesty International a commencé à braquer les projecteurs sur certains prisonniers de Guantánamo, 15 d’entre eux ne sont plus détenus par les États-Unis mais ont été transférés dans leur pays d’origine. Sept y sont toujours en détention tandis que les huit autres ont été remis en liberté.

    Continuez à envoyer des appels
    Demandez au président Bush de fermer ce camp et de faire inculper ou libérer les prisonniers.
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    Message par Titroll Jeu 18 Oct - 15:30

    Cuba libère un prisonnier d’opinion





    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Chaviano200

    Francisco Chaviano González
    © AI

    Le plus ancien prisonnier d’opinion de Cuba a bénéficié d’une libération conditionnelle après plus de treize ans derrière les barreaux.

    Francisco Chaviano González, président d’un groupe de défense des droits humains non reconnu, avait été arrêté par la police de sûreté cubaine à son domicile, à La Havane, le 7 mai 1994, pour avoir «révélé des secrets ayant trait à la sécurité de l’État» et falsifié des documents publics.

    D’après certaines informations, juste avant son arrestation, une personne qu’il ne connaissait apparemment pas lui avait remis un document compromettant, qui avait ensuite été découvert par la police de sûreté et utilisé comme prétexte pour placer le suspect en détention au motif qu’il était «très dangereux».

    En avril 1995, un tribunal militaire avait condamné Francisco Chaviano González à quinze ans d’emprisonnement, la peine maximale prévue par la législation cubaine pour ces infractions. Amnesty International estimait que le procès n’avait pas été conforme aux normes internationales d’équité et avait adopté Francisco Chaviano González comme prisonnier d’opinion.

    Ce dernier a fait l’objet d’une libération conditionnelle le 10 août, après avoir purgé treize ans et trois mois de sa peine.

    Ancien professeur de mathématiques, marié et père de trois enfants, il est le président du Consejo Nacional por los Derechos Civiles en Cuba (CNDCC, Conseil national pour les libertés civiques à Cuba), qui s’occupe notamment de rassembler des informations sur les Cubains disparus en mer en tentant de quitter le pays.

    À la connaissance d’Amnesty International, Francisco Chaviano González a été frappé à plusieurs reprises lors de son arrestation, puis de nouveau le 17 juin 1999, lorsque des gardiens de prison lui ont brisé le tibia et l’ont blessé au visage. Il a fait plusieurs grèves de la faim pour attirer l’attention sur ses conditions de détention.

    Francisco Chaviano González est le quatrième prisonnier d’opinion libéré cette année. Néanmoins, les groupes de dissidents à Cuba ne pensent pas que ces libérations traduisent une amélioration de la situation en matière de droits humains, car les intéressés avaient déjà purgé la totalité de leur peine ou avaient droit à une libération conditionnelle. Soixante-deux prisonniers d’opinion sont toujours emprisonnés à Cuba et de nombreuses autres personnes sont également détenues pour des motifs politiques.



    ******************


    Le Rwanda abolit la peine de mort






    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Dp_goodnews200

    Callixte Gakwaya a été condamné à mort en mars 1997 après un procès inéquitable.
    © AI

    Le Rwanda est le dernier pays en date à abolir la peine de mort, renforçant ainsi la tendance mondiale qui va dans ce sens.

    Il est le premier État de la région des Grands Lacs à mettre définitivement fin aux exécutions et le 100e dans le monde à abolir la peine capitale en droit. Au niveau international, 30 autres pays sont abolitionnistes en pratique. En Afrique, 14 États, dont le Rwanda, ont désormais supprimé la peine de mort pour tous les crimes et 18 autres l'ont abolie en pratique.

    Amnesty International espère que l’initiative rwandaise marquera le début d'une évolution vers l'abolition de la peine capitale en Afrique centrale. Il existe des signes encourageants au Burundi, où une version modifiée du Code pénal excluant la peine de mort pour tous les crimes doit être promulguée.

    Au Rwanda, les dernières condamnations à mort remontaient à 2003 et les dernières exécutions avaient eu lieu en 1998 (il s'agissait de 22 personnes reconnues coupables de crimes dans le cadre du génocide). Les quelque 600 prisonniers actuellement condamnés à mort vont bénéficier d’une commutation de peine à la suite de l’adoption de la nouvelle loi.

    Le maintien de la peine capitale constituait l'un des principaux obstacles à la remise aux tribunaux rwandais des personnes détenues par le Tribunal pénal international pour le Rwanda ou des suspects inculpés de génocide et vivant à l'étranger.

    D'autres freins concernaient la capacité du système judiciaire rwandais à instruire des procès équitables, ainsi que les doutes quant à son indépendance, son impartialité et sa transparence. L'abolition de la peine de mort constitue ainsi un pas en avant.

    Amnesty International appelle désormais le gouvernement rwandais à co-parrainer la résolution en faveur d’un moratoire mondial sur les exécutions qui sera présentée à l'Assemblée générale des Nations unies en octobre, et à inciter les autres États de la région à soutenir cette résolution.




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    Serbie: Maja Stojanović échappe à la prison






    Amnesty: Vous pouvez faire changer les choses Maja-Stojanovic-200

    Maja Stojanović
    © DR

    Grâce à l’intervention d’Amnesty International et d’une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG) serbes, une militante des droits humains de Niš ne risque plus d’être envoyée en prison.
    Maja Stojanoviæ avait été reconnue coupable par un tribunal serbe d’avoir posé des affiches dans un lieu non autorisé. Ces affiches demandaient aux autorités serbes d’arrêter le criminel de guerre présumé Ratko Mladiæ et de le transférer au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (Tribunal).
    À la suite des appels exhortant les autorités serbes à ne pas emprisonner Maja Stojanoviæ, le président serbe a apporté son soutien à cette dernière. Boris Tadiæ a déclaré que «la coopération avec le Tribunal de La Haye a une importance particulière. Elle est non seulement une obligation internationale pour la Serbie, mais aussi quelque chose que nous devons à nos voisins et à nous-mêmes.»
    Après la déclaration du chef de l’État, les ONG serbes ont décidé de récolter de l’argent pour payer l’amende infligée à Maja Stojanoviæ.
    «Cela fait des années qu’Amnesty International appelle les autorités serbes à prendre des mesures significatives pour surmonter le passé, notamment en arrêtant Ratko Mladiæ, en le transférant à La Haye et en soutenant les ONG serbes qui travaillent sur les crimes commis pendant la guerre. On ne peut qu’espérer qu’après la déclaration du président les autorités commenceront à prendre leurs obligations internationales plus au sérieux», a indiqué Sian Jones, chercheuse d’Amnesty International sur la Serbie.

    Pour en savoir plus:
    Serbie. C'est Ratko Mladić qu'il faut poursuivre, et non les défenseurs des droits humains (communiqué de presse, 25 juillet 2007)

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 18:18