"Toute relation est inévitablement douloureuse, ce dont notre existence quotidienne donne ample témoignage.
Une relation où n’entre aucune tension cesse d’en être une,elle n’est plus qu’une drogue, un soporifique qui endort confortablement-et c’est ce qui convient le mieux à la plupart d’entre nous.
Il y a conflit entre ce désir intense de réconfort et la situation effective, entre l’illusion et le fait.
Si vous reconnaissez l’ illusion, alors vous pouvez, en la dissipant, consacrer toute votre attention à la compréhension de la relation.
Mais si vous cherchez la sécurité dans la relation,celle-ci devient un investissement de confort, un capital d’illusion-alors que c’est l’absence même de sécurité de toute relation qui en fait la grandeur.
En recherchant une sécurité dans la relation,c’est la fonction même de la relation que vous entravez-attitude qui a ses propres conséquences et engendre ses propres malheurs.
Il ne fait aucun doute que la fonction de toute relation est de révéler l’état de notre moi tout entier.
La relation est un processus de révélation et de connaissance de soi.
Ce dévoilement de soi est douloureux, il exige des ajustements constants, une souplesse permanente de notre système intellectuel et émotionnel.C’est une lutte difficile avec des périodes de paix lumineuse…
Mais en général, nous cherchons à éviter ou éliminer la tension dans la relation, lui préférant la facilité et le confort d’une dépendance béate,d’une sécurité incontestée, d’un havre sûr.
Alors la famille et les autres relations deviennent un refuge, le refuge des êtres inconséquents.
Dès que l’insécurité s’insinue au cœur de la dépendance,comme c’est inevitablement le cas, alors on laisse tomber la relation pour en nouer une autre,dans l’espoir d’y trouver une sécurité durable ; mais il n’existe de sécurité dans aucune relation, et la dépendance n’engendre que la peur. Si l’on ne comprend pas ce processus de sécurité et de peur, la relation devient une entrave, un piège, une forme d’ignorance.
Toute l’existence n’est alors que lutte et souffrance, et il n’y a pas d’issue, si ce n’est dans la pensée juste, qui est le fruit de la connaissance de soi."
Krishnamurti
Quand à moi,bien qu'étant d'accord avec lui, je serais un peu plus réservée
Je trouve que vivre cela n'est pas à la portée de tout le monde, certaines personnes (la plupart d'entre nous) ayant hélas de gros noeuds émotionnels difficiles à dénouer.
Un peu de compassion s'il vous plît.....
Il me semble que projeter sur l'autre est inévitable et que, une facette de la relation de couple consiste justement à supporter d'être le réceptacle des projections de l'autre, ceci réciproquement, et de pallier ainsi aux nombreux manques d'amour que l'on peut ressentir depuis l'enfance.-bien que refuser certaines projections soit aussi à mon sens garant de l'amour.-
La différence avec ce que l'on rencontre fréquemment et qui est le ferment de la médiocrité est que ceci est vécu consciemment et n'est donc qu'une étape vers cette magnifique relation que décrit Krishnamurti..............
Une relation où n’entre aucune tension cesse d’en être une,elle n’est plus qu’une drogue, un soporifique qui endort confortablement-et c’est ce qui convient le mieux à la plupart d’entre nous.
Il y a conflit entre ce désir intense de réconfort et la situation effective, entre l’illusion et le fait.
Si vous reconnaissez l’ illusion, alors vous pouvez, en la dissipant, consacrer toute votre attention à la compréhension de la relation.
Mais si vous cherchez la sécurité dans la relation,celle-ci devient un investissement de confort, un capital d’illusion-alors que c’est l’absence même de sécurité de toute relation qui en fait la grandeur.
En recherchant une sécurité dans la relation,c’est la fonction même de la relation que vous entravez-attitude qui a ses propres conséquences et engendre ses propres malheurs.
Il ne fait aucun doute que la fonction de toute relation est de révéler l’état de notre moi tout entier.
La relation est un processus de révélation et de connaissance de soi.
Ce dévoilement de soi est douloureux, il exige des ajustements constants, une souplesse permanente de notre système intellectuel et émotionnel.C’est une lutte difficile avec des périodes de paix lumineuse…
Mais en général, nous cherchons à éviter ou éliminer la tension dans la relation, lui préférant la facilité et le confort d’une dépendance béate,d’une sécurité incontestée, d’un havre sûr.
Alors la famille et les autres relations deviennent un refuge, le refuge des êtres inconséquents.
Dès que l’insécurité s’insinue au cœur de la dépendance,comme c’est inevitablement le cas, alors on laisse tomber la relation pour en nouer une autre,dans l’espoir d’y trouver une sécurité durable ; mais il n’existe de sécurité dans aucune relation, et la dépendance n’engendre que la peur. Si l’on ne comprend pas ce processus de sécurité et de peur, la relation devient une entrave, un piège, une forme d’ignorance.
Toute l’existence n’est alors que lutte et souffrance, et il n’y a pas d’issue, si ce n’est dans la pensée juste, qui est le fruit de la connaissance de soi."
Krishnamurti
Quand à moi,bien qu'étant d'accord avec lui, je serais un peu plus réservée
Je trouve que vivre cela n'est pas à la portée de tout le monde, certaines personnes (la plupart d'entre nous) ayant hélas de gros noeuds émotionnels difficiles à dénouer.
Un peu de compassion s'il vous plît.....
Il me semble que projeter sur l'autre est inévitable et que, une facette de la relation de couple consiste justement à supporter d'être le réceptacle des projections de l'autre, ceci réciproquement, et de pallier ainsi aux nombreux manques d'amour que l'on peut ressentir depuis l'enfance.-bien que refuser certaines projections soit aussi à mon sens garant de l'amour.-
La différence avec ce que l'on rencontre fréquemment et qui est le ferment de la médiocrité est que ceci est vécu consciemment et n'est donc qu'une étape vers cette magnifique relation que décrit Krishnamurti..............