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    Irlande: Eux-mêmes

    Titroll
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    Irlande: Eux-mêmes Empty Irlande: Eux-mêmes

    Message par Titroll Ven 4 Jan - 15:52

    Irlande: Eux-mêmes Fairyw10 I


    Il y avait autrefois un homme de Man qui un jour rencontra un Lil Fella. Celui-ci lui dit que s'il allait au pont de Londres, il trouverait une fortune. L'homme s'y rendit et commença à creuser. Un autre homme arriva et lui demanda ce qu'il faisait.
    - L'un d' Eux m'a dit que je devais venir au pont et que j'y trouverais une fortune.
    L'autre lui répondit :
    - J'ai rêvé que j'étais de retour dans l'île devant une maison avec une aubépine accessible par le trou dans le toit qui sert de cheminée et que si je creusais à cet endroit, je trouverais une fortune. Mais ce n'était qu'un rêve.
    Il lui décrivit ensuite si précisément la maison que l'homme comprit qu'il s'agissait de la sienne. Il revînt donc sur l'île de Man. De retour chez lui, il creusa sous l'aubépine en passant par la cheminée et trouva une boîte en fer. Il ouvrit la boîte, elle était pleine d'or. Elle contenait aussi une lettre qu'il ne put pas lire car il n'en comprenait pas la langue. Il la déposa sur la fenêtre de la forge afin que n'importe qui puisse essayer de la déchiffrer. Personne ne put l'aider jusqu'au jour où un jeune gars lui dit qu'elle était en latin et lui traduisit ainsi :
    - Fouille encore et tu en trouveras d'autres.
    L'homme se remit à creuser sous l'aubépine et trouva une autre boîte en fer pleine d'or. Et de ce jour jusqu'à sa mort, pas une seule fois, l'homme n'alla se coucher sans avoir dit : Que les Petits Camarades soient bénis.



    Irlande: Eux-mêmes FarfadetII



    Voici une histoire vraie que James Moore m'a racontée quand je m'asseyais près de lui au coin du feu.
    " Je n'ai pas l'habitude de croire à toutes ces histoires qu'on raconte, mais mon corps tout entier ne peut s'empêcher de croire à une chose qu'il a vue par lui-même.
    Je me rappelle les nuits d'hiver dans cette maison que nous avions autrefois et qui a été démolie lors de la construction de la grande rue. C'était une maison couverte comprenant deux salles séparées par un mur d'environ six pieds de haut. Celui-ci était couvert de cendres et de moisissures qui s'étendaient jusqu'aux combles. Ma mère s'asseyait au rouet près du feu, et mon père dans la grande chaise à l'extrémité de la table nous lisait un chapitre de la bible de Man. Mon frère était occupé à enrouler la pelote et moi je travaillais à repriser le linge.
    - Il y a une tempête terrible ce soir, dit ma mère en regardant le feu, ça tombe à verse sur la cheminée !
    - Oui, dit mon père en fermant la bible, allons nous coucher et cédons la place à ceux qui ont besoin d'un abri !
    Comme nous étions fatigués, nous allâmes tous nous coucher.
    Pendant la nuit, je réveillai mon frère :
    - Chut ! Écoute, garçon, il se passe quelque chose dans la cuisine !
    Il frotta un peu ses yeux puis il chuchota :
    - Cela doit être la mère qui file !
    - Écoute donc ! La mère est dans son lit, ce ne peut pas être elle ; ce sont sûrement Eux qui s'amusent avec le rouet !
    Et tous les deux nous étions effrayés. Alors la tête cachée sous les draps, nous nous sommes endormis. Le matin quand nous nous sommes levés nous avons dit à nos parents ce que nous avions vu.
    - Holà, comme il y en a, comme il y en a, a dit mon père en regardant le rouet, il me semble que votre mère a oublié de le ramasser. Prenez tout ce travail de la nuit passée, et faites-y attention. Les P'tits Copains ont le pouvoir de donner ce qu'ils ont fait avec le rouet mais bien qu'ils apparaissent souvent, il vaut mieux n'en rien dire à personne. Le tisserand critique toujours leur travail et les mauvais assemblages qu'ils font.
    Je me souviens comme si c'était hier de cette grande lueur et du vrombissement qui ne s'arrêtait pas. Et laissez les gens raconter ce qu'ils veulent ! C'est une chose que j'ai vue et que j'ai entendue. "



    Irlande: Eux-mêmes Korrigan01III



    Un jeune homme qui était apprenti chez un tisserand rentrait chez lui une nuit en suivant le chemin qui va de Douglas à la gorge Meay. Il avait souvent répété qu'il n'avait jamais vu de Fairies. Donc, cette nuit-là, il marchait le long de la route qui suit le fleuve quand il aperçut en face de lui un énorme taureau qui lui barrait le passage. Il prit son bâton et lui en asséna un bon coup. Le taureau rentra dans le fleuve et il ne le revit plus.
    Comme il arrivait au pont qui enjambe le Parson, il trouva l'un d'Eux sur une roue avec un petit mécanisme qui sert à tenir la bobine. Il leva à nouveau son bâton et se mit à frapper assez fort le petit corps sur la bobine. Le petit corps lui dit :
    - Le 'treillis de Ny shen l'arragh ! Ce qui signifie : Ne recommencez pas ! Arrêtez-vous !
    Il posa son pied dessus. Il atteignit la gorge Meay et dans une des maisons, il raconta ce qu'il avait vu. Alors deux hommes qui étaient là lui dirent qu'ils avaient vu une petite vieille femme se reposer sur la bobine de la roue et descendre la colline de Raby dans l'obscurité de la nuit. Mais cela avait dû lui prendre un bon moment, parce que le premier l'avait croisé vers six heures et le second à onze heures, et qu'il n'y a pas deux milles entre les deux endroits.
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    Irlande: Eux-mêmes Empty Re: Irlande: Eux-mêmes

    Message par Titroll Ven 4 Jan - 16:03

    Nota bene:

    Si leurs noms ne sont jamais cités, c'est tout simplement que si un mortel connait leur vrai nom, il est assuré de pauvreté, de malchance voire de mort...

    De nombreux contes Irlandais ou Bretons racontent l'histoire de malheureux humains qui on voulu, par exemple, épier la danse nocturne des fées, ils moururent entrainés dans leurs danses folles, ou autres folies... D'autres eurent vent, en surveillant des leprechauns bienfaiteurs, de leur nom... depuis ce jour, les leprechauns en question devinrent méchants et destuvteurs, a tel point que le pauvre homme fut ruiné et du s'enfuir...

      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 10:35